Rappelez vous la fois où vous êtes resté piégé des heures au beau milieu de la campagne parce que votre conducteur avait enfermé les clés dans la seule voiture du village.
Rappelez vous la fois où dans cette même voiture de cinq personnes vous avez fini le trajet à huit, avec deux enfants inconnus sur les genoux.
Rappelez vous la fois ou vous avez emmené vos hôtes Cambodgiens dans le bar à cocktails de la « Phnom Penh tower », 23 étages plus haut en pleine nuit noire et qu’ils en furent émerveillés.
Rappelez vous la fois où, alors que 2015 existait depuis deux minutes, vous avez fait le pari fou d’avaler un piment rouge entier et que ce souvenir vous brûle encore la gorge.
Rappelez vous de Vuthy, votre conducteur de Tuk Tuk qui porte les chemises les plus classes du Cambodge.
Rappelez Vous de Nan et Lakli, vos protecteurs, leur sourire et leur bienveillance, et les larmes qu’ils vous ont coûté sur le trajet de l’aéroport.
Rappelez vous de Sinath, Sreymon, Sophorn, et tous les autres, vers qui l’on voudrait se pencher pour leur confier toute l’admiration qu’ils nous inspirent.
Rappelez vous de tous ces enfants de la rue, de tous ces petits de l’orphelinat, tous ceux que vous avez croisé, tous ceux qui ont donné du sens à cette agitation,
Rappelez vous des temples, des rues, des partages, des échoppes de nuit à l’instant où vous réalisez que la route continue.
La chine vous attend.
Tant de souvenirs au Cambodge, comme je te comprends… Comme ses habitants, il faut maintenant aller de l’avant, même si le cœur n’y est pas. Bon voyage, le changement va être garanti!
j’ai aussi eu beaucoup de peine à quitter tous ces enfants que je ne connaissais pas et que pourtant je sentais si proches!
j ‘ai aussi eu beaucoup de mal à laisser ce pays qui m’a émerveillé
mais tu me traînes dans ton sac à dos, et je débarque avec toi en Chine , prête à vivre de nouvelles aventures….!
je t’embrasse fort ma chérie
mum
Dur, dur d’aller de l’avant le coeur léger alors qu’on laisse derrière soi,si près et pourtant déjà presque hors de portée,une part de son âme, mais combien on comprend et partage ta sourde peine, Marine, tes deux derniers articles sont beaux à pleurer.
Gros bisous
Merci beaucoup.
Je pense que c’est parce que je les ai un peu écrit avec mes larmes ces deux articles…
Un pays merveilleux, je crois que, dans un sens, je ne le quitte pas vraiment…
A très vite ailleurs, bien loin, trop loin de ce Cambodge.
Je t’embrasse,
Bonjour marine. Ta mère a eu la bonne idée de me parler de ton livre que j ai acheté. Et je me régale …
Nous sommes au Cambodge que nous visitons différemment car nous avons moins de temps et si j avais lu ton livre plus tôt nous aurions certainement abordé ce voyage autrement.. cela nous donnera une bonne raison de revenir!!
Te lire est un délice…
Je me pose une seule question pourquoi la Thaïlande n apparaît pas dans ton livre?
Au plaisir de te croiser