Voyages en sac à dos

En traversant la frontière

Souvenez vous des 10 heures de bus sous 41 degrés sans climatisation, que vous avez faites pour rejoindre Luang Prabang, et que l’arrivée ne vous a inspiré qu’une seule pensée : ça les valait.

Souvenez de la montagne de Van Vieng que vous avez escaladé pour une belle vue et qui vous a coûté 1 litre 5 d’eau et beaucoup d’égratinures.

Souvenez vous de votre hôte à Sayaboury qui vous a vanté les mérites de son installation électrique pendant dix minutes avant de vous annoncer que malheureusement, en  ce moment, ça ne fonctionnait pas…

Souvenez de Lanna et Ara, les deux Américaines les plus adorables, rencontrées en Chine, improbablement retrouvées au Laos pour un bout de chemin partagé.

Souvenez vous de la fois où deux petites de 8 ans ont tenté de vous apprendre une chorégraphie Laotienne en plein milieu d’un temple, et que le seul résultat fût un fou rire mérité et bien partagé.

Souvenez vous de la fois où, pour revenir d’une île, la minuscule embarcation de bois vous a déposé sans explication au beau milieu d’un village de pêcheur, et qu’il a fallut batailler pour trouver la station de bus.

Souvenez vous de la procession des moines, des soirées de Don Det, du bowling de Pakse, du calme du Laos…

Comme un air de flottement entre ces frontières, une pause iréelle dans des paysages splendides pour reprendre son souffle avant la Birmanie…

1 Commentaire

  1. guydimeg guydimeg
    08/03/2015    

    Chaque étape de ton long parcours aura donc réussi à t’imprégner de riches images, de parfums et de belles rencontres qui reviendront sûrement longtemps dans tes rêves, et le Laos malgré son extrême pauvreté n’a pas failli à la règle.
    Après nous les avoir fait partager, conserve jalousement en toi ces précieux trésors de connaissance du monde qui sont autant de solides racines de l’humanisme .
    Bisous +++

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Charles Baudelaire